Les grandes conférences « Il n’y a pas d’histoires sans l’Histoire » | 50+

Description

DateDuréeLieuCoût
Conférence Arnaud Montreuil | 19 février 2025
Conférence Erik Langevin | 19 mars 2025
Conférence Alexandre Dubé | 16 avril 2025
19 h  à 20 h 30
1,5 heure par conférence
En présence à l’UQAC | Campus principal
Local à venir  
60 $ pour la série de 3 conférences

 

Objectifs
Au terme de la formation, les participants et participantes seront en mesure de :

  • Identifier les tournants majeurs de l’Histoire et leurs répercussions sur les sociétés et les individus;
  • Explorer comment les événements historiques influencent encore aujourd’hui les enjeux contemporains.
Contenu

Conférence avec Arnaud Montreuil
« Armes et amour : la chevalerie, de l’Europe médiévale à la Nouvelle-France »

La chevalerie était une construction idéologique majeure de l’Occident médiéval, avec des échos bien réels dans le monde d’aujourd’hui. Plus qu’un groupe social ou qu’un simple code d’honneur, elle constituait une vision du monde qui exaltait des vertus telles que la prouesse martiale, la loyauté, et le service de Dieu et du Roi.

Conçue autour du couple thématique des armes et de l’amour, cette conférence examinera la chevalerie sous différents angles, en partant de sa genèse au XIIe siècle avant d’évoquer son rôle social et militaire ainsi que son impact culturel et symbolique. Elle montrera que cette forme culturelle typique d’une élite masculine de guerrier à cheval, qui s’exprimait à travers les tournois, les adoubements et la littérature courtoise, fabriquait le groupe des chevaliers tout en produisant des barrières d’âge, de classe et de genre. Elle évoquera également les formes de chevalerie qui ont existé en Nouvelle-France sous le régime français.

Conférence avec Erik Langevin
« Sur les traces des Premières Nations : une plongée dans l’histoire ancienne du Saguenay-Lac-Saint-Jean »

La question de l’ancienneté de la présence des Premières Nations en territoire québécois, plus spécifiquement au Saguenay-Lac-Saint-Jean constitue un sujet largement inconnu par la majorité des individus, incluant même les gens des Premières Nations eux-mêmes. En fait, cette présence sur le territoire, tout d’abord sous la forme d’une fréquentation puis, par la suite, d’une franche occupation, remonte à plusieurs millénaires et se déroule inégalement le long des principaux cours d’eau qui drainent le territoire. Cette conférence sera l’occasion d’expliquer la trame de la présence des Premières Nations au SLSJ, à savoir le Quand, le Où, le Comment. Nous pourrons aussi discuter de la place que l’archéologie régionale joue dans cette connaissance.

Conférence avec Alexandre Dubé
« Pour une histoire du pot à bines »

Tous les objets ont leur histoire – du plus luxueux au plus humble. C’est l’histoire de l’un de ces objets humbles que je me propose de faire : le pot à bines. Cette simple poterie, dont la forme n’a pas changé depuis des siècles, et les fèves aux lards qui lui sont intimement et délicieusement associées ont été des éléments fondamentaux de la cuisine québécoise depuis le XVIIe siècle! Faire l’histoire du « pot à bines », c’est comprendre comment étaient fabriqués ces objets du quotidien, aimés des cuisiniers et cuisinières et généralement oubliés de nos histoires.  C’est refaire l’histoire de la poterie, de ses traditions artisanales millénaires qui unissent les potiers et potières du monde entier. Faire l’histoire du « pot à bines », c’est aussi refaire l’histoire de nos habitudes alimentaires, l’occasion de découvrir les influences autochtones et caribéennes sur l’un des plats les plus typiques de nos déjeuners.

 

Clientèle visée
  • Les personnes âgées de 50 ans et plus
  • Les membres de l’Association des universitaires du troisième âge
Formateurs
Arnaud Montreuil

Arnaud Montreuil
Professeur au Département des sciences humaines et sociales

Arnaud Montreuil est titulaire d’un doctorat en histoire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur la sociologie historique de la chevalerie et des groupes dominants dans l’Europe médiévale. Il s’intéresse aussi à l’histoire seigneuriale dans la longue durée, aux caractères médiévaux des sociétés coloniales nord-américaines, aux usages sociaux du passé médiéval par les sociétés contemporaines (médiévalisme), ainsi qu’à la communication politique québécoise.

Erik Langevin

Erik Langevin

Professeur au Département des sciences humaines et sociales
Directeur de l’Unité d’enseignement en sciences des sociétés et des territoires (UESST)

Érik Langevin est professeur archéologue et directeur du laboratoire d’histoire et d’archéologie de l’Université du Québec à Chicoutimi (LHASO) et codirecteur de Teshipitakan : chaire multidisciplinaire de formation et de recherche. En parallèle de l’enseignement, il effectue annuellement de nombreux projets portant sur la Paléohistoire et sur l’histoire ancienne des Premières Nations. De façon plus pointue, Érik Langevin s’intéress

e à la question de l’identité et de l’ethnicité en archéologie, de même qu’à l’application de méthodes géomatiques à l’archéologie. En plus de ces activités, il collabore avec de nombreuses institutions muséales du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Haute-Côte-Nord.

Alexandre Dubé
Professeur au Département des sciences humaines et sociales

Alexandre Dubé est professeur régulier au Département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi, où il enseigne l’histoire du Canada, de la Nouvelle-France et du monde atlantique.

Docteur en histoire de l’Université McGill, ses intérêts portent sur l’histoire du politique, de l’État, de l’économie politique et de la culture matérielle. Ancien fellow de l’université Caltech (2016-2017), il a enseigné de nombreuses années à la Washington University de Saint-Louis. Ses recherches lui ont en outre mérité des bourses postdoctorales de l’Omohundro Institute of Early American History and Culture et de la John Carter Brown Library.  Ses publications portent sur la culture politique de la Louisiane française et les pratiques gouvernementales et administratives de l’empire français. Ses projets actuels portent sur la notion de dépendance politique et coloniale au XVIIIe siècle, ainsi que sur la diffusion et promotion de l’histoire publique.